Accueil>La Chronique Ovine : L’aliment idéal pour les agneaux de bergerie

La Chronique Ovine : L’aliment idéal pour les agneaux de bergerie

Pour déterminer le meilleur rapport qualité/prix d’un aliment à destination des agneaux de bergerie, ses valeurs énergétiques et protéïques sont essentielles. Sur le premier point, une valeur de 0,9 à 1 Unité Fourragère Viande (UFV) induit le meilleur indice de consommation (quantité de concentré pour produire un kg d’agneau). Si l’aliment titre entre 0,8 et 0,9 UFV, les quantités totales de concentré consommées sont majorées, proportionnellement à la teneur en énergie. Un allongement de la durée de finition de 8 à 10 jours est également à attendre. En dessous de 0,8 UFV, les croissances sont fortement pénalisées et la finition des agneaux devient difficile, voire impossible.

 

100 à 110 g de PDI

 

C’est la teneur en protéines digestibles intestinales (PDI) des aliments, c’est-à-dire la partie réellement utilisée par les animaux qu’il faut comparer pour réaliser un choix. La valeur idéale se situe entre 100 et 110 g par kg brut. Au-dessus de 120 g, le surplus d’azote est perdu dans les urines. Si l’aliment dose entre 80 et 100 g de PDI, l’âge à la vente des agneaux est majoré de 8 à 15 jours. En dessous de 80 g, leur finition est très longue voire impossible. Enfin, les aliments du commerce sont généralement équilibrés en minéraux et vitamines. Pour limiter les lithiases urinaires, il peut être utile de vérifier que le chlorure d’ammonium figure bien dans les additifs (non autorisé en agriculture biologique). Une fiche CIIRPO est à votre disposition sur ciirpo.idele.fr : « Quelques repères pour choisir un aliment pour les agneaux de bergerie ». Un webinaire est également organisé sur ce sujet par InnOvin le 11 décembre. Vous trouverez le bulletin d’inscription sur inn-ovin.fr.

 

Légende photo : à teneur en PDI équivalente, c’est le prix de l’aliment ramené à l’UFV qui détermine l’intérêt économique d’un aliment

 

Crédit photo : CIIRPO

Laurence Sagot (Idele/CIIRPO)

 

Les activités du CIIRPO sont financées par l’Union Européenne et les conseils régionaux Nouvelle-Aquitaine et Région Centre-Val de Loire

Partager cet article sur : Twitter Facebook