Comment lire les résultats des analyses coproscopiques
L’interprétation des résultats de coproscopies des ovins n’est pas simple. En plus du nombre d’œufs ou de larves comptés dans les fèces, elle tient compte de plusieurs critères. Le plus important reste le type de parasite et son pouvoir plus ou moins pathogène. L’âge de l’animal est également à considérer. Par exemple, les jeunes n’ont pas d’immunité face aux coccidies et au tænia alors que les adultes sont devenus résilients. Son état de santé joue également un rôle. Par exemples, un ictère (muqueuse jaune) et/ou une « bouteille » sont un signe de grande douve même en cas de coproscopie nulle ; un animal présentant une anémie et une « bouteille » avec un grand nombre de strongles digestifs comptés à la coproscopie est un signe d’hæmonchus.
Une météo déterminante
Les conditions climatiques sont également à prendre en compte à la lecture des analyses coproscopiques : un temps orageux en été favorise l’hæmonchus ; une pluviométrie importante favorise la grande douve. Enfin, la date et le produit utilisé lors du dernier traitement contre les parasites est un autre élément pour décider ou non d’un traitement. Pour en savoir plus, une fiche technique est disponible sur ciirpo.idelel.fr : « analyses coproscopiques : comment lire les résultats ? ». Vous y trouverez l’exemple de la grille de décision de traitement du pôle santé de l’alliance pastorale. Et contactez votre technicien ou votre vétérinaire.
Photo 34-23 : Utiliser des gants pour à la fois prélever les crottes et les envoyer
CP : CIIRPO
Laurence Sagot, Idele/CIIRPO