Des enrubannages de luzerne à complémenter en vitamines B1
Les premiers résultats d’analyses alimentaires des enrubannages de luzerne indiquent un taux de matière sèche parfois insuffisant ; ce qui parait logique compte tenu des conditions climatiques du printemps. Ainsi, en Centre-Val de Loire (source : Herbe et Fourrages en Centre-Val de Loire), le taux de matière sèche moyen est de 47 % avec un tiers des échantillons en dessous de 40 %, seuil considéré comme minimal. La plus grande prudence est donc de mise. Un complément minéral et vitaminé contenant de la vitamine B1 est à privilégier. Si les conditions de récolte et de conservation sont bonnes, 100 mg de vitamine B1 par kg d’aliment minéral vitaminé suffisent. En cas de doute sur la qualité, il est préconisé de sécuriser avec 1000 mg/kg.
Une céréale avec les bons enrubannages
Pour les brebis qui allaitent, une céréale suffit : orge, triticale, maïs … Par exemple, celles avec un agneau sont complémentées en début de lactation avec 500 g par jour associés à un aliment minéral. La ration est ensuite diminuée après 6 semaines d’allaitement. Théoriquement, un apport de concentré azoté est nécessaire pour équilibrer la ration de brebis qui allaitent deux agneaux au cours des six premières semaines de lactation. Avec un fourrage de légumineuses pures très riche en feuilles, un apport de 800 g de céréales par brebis et par jour peut suffire. Pour en savoir plus, une fiche CIIRPO est à votre disposition : « du fourrage de légumineuses pures en lactation : foin, enrubannage » sur ciirpo.idele.fr et inn-ovin.fr.
Légende photo: En dessous de 40 % de matière sèche, l’enrubannage est considéré « à risque »
CP : CIIRPO
Laurence Sagot (Idele/CIIRPO)
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