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La Chronique Ovine : De l’enrubannage de bonne qualité

De la fauche au stockage, plusieurs éléments permettent de s’assurer que l’enrubannage sera de bonne qualité. Ce mode de conservation est en effet beaucoup plus onéreux que le foin : 140 € la tonne main d’œuvre comprise contre 80 € la tonne pour du foin (source : référentiel des coûts des fourrages et céréales – chambre d’agriculture de la Creuse 2024/25). A la fauche, l’herbe feuillue est à privilégier d’une part parce que sa valeur alimentaire est excellente ; d’autre part parce qu’elle est riche en sucres, ce qui facilite la conservation. De plus, un fourrage qui contient peu d’eau se stabilise plus vite. Viser 55 % de matière sèche limite également les problèmes sanitaires chez les brebis.

 

Ne pas manipuler les bottes pendant 3 semaines

Lors du chantier d’enrubannage, 6 tours de film plastique par botte sont conseillés pour une durée de conservation d’un an. Pour les luzernes et les méteils, 8 tours sont préférables. Par ailleurs, les bottes sont stockées sur la face plane. Si le fourrage est humide, il est conseillé de ne pas les empiler. De plus, afin que la fermentation se stabilise, les bottes ne doivent pas être manipuler dans les trois semaines qui suivent le pressage. En cas de perforation, un scotch spécial en polyéthylène permet de réparer efficacement le plus rapidement possible. Pour en savoir plus, « enrubannage : les clefs de la réussite » sur le site WEB du programme Herbe et Fourrages du Centre-Val de Loire et « les règles d’utilisation de l’enrubannage » sur ciirpo.idele.fr.

 

 

Légende Photo:  les qualités des films impactent fortement la conservation de l’enrubannage

Crédit photo : CIIRPO

 

Les activités du CIIRPO sont financées par l’Union Européenne et les conseils régionaux Nouvelle-Aquitaine et Région Centre-Val de Loire

 

Laurence Sagot, Institut de l’Elevage/ CIIRPO

 

 

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